Des jeunes, acteurs de leur avenir

Itinéraire d’un volontaire ambitieux

En 2016, Benoît intègre l’EPIDE de Lyon-Meyzieu (69). A la sortie de son parcours à l'EPIDE, il s'engage dans une formation d’agent de sécurité. De retour à l’EPIDE, lors d’un forum GEIQ (Groupement d'Employeurs pour l'Insertion et la Qualification), Benoît évoque son parcours et ses projets auprès des volontaires du centre.

Volontaire motivé, Benoît a malgré tout, connu quelques moments de doute lors de son parcours à l'EPIDE. Néanmoins, sa ténacité lui a permis d'atteindre ses objectifs. Benoît est fier aujourd'hui d'affirmer qu'il en en sorti grandi avec : des compétences, du savoir-être, du savoir-faire et de la confiance en lui. Retour sur son parcours.

Quel a été votre parcours à l’EPIDE ?

Je suis arrivé au centre EPIDE de Lyon-Meyzieu le 16 octobre 2016. J’ai intégré la section Rosa Parks, et j’en suis parti le 17 novembre 2017. Mon projet professionnel était de devenir agent de sécurité. Après un an de parcours, j’ai acquis de la confiance, de l’ambition et j’ai pu me fixer un cap professionnel. J’ai pu remettre de l’équilibre et de la stabilité dans ma vie personnelle (horaires, repas, activités sportives). Toutes ces choses acquises à l’EPIDE, me servent dans ma vie au quotidien.

Que retenez-vous de votre passage durant cette année ?

J’ai appris des choses sur moi, je me suis découvert des qualités que je ne pensais pas avoir. J’ai aquis de la confiance, de la motivation mais connu également des moments de doute. J’ai parfois eu envie d’abandonner, de jeter l’éponge. L’accompagnement et le soutien des cadres m’a donné la force de continuer. Ce que je retiens de mon passage, c'est l'engagement des agents auprès des volontaires. Les cadres ont fait preuve de patience et de bienveillance à mon égard.

"Je me suis également ouvert aux autres, chose qui n’était pas facile au départ, il a fallu aller vers les autres et créer du lien. Ça m’a rendu plus riche. "

Je prends plaisir à revenir voir les agents, et depuis peu j’anime un groupe de besoin sur les métiers de la sécurité. C’est un excellent moyen d’échanger avec les volontaires en parcours et de leur faire part de mon expérience dans ce secteur.

Quels conseils donneriez-vous aux volontaires actuellement en parcours ?

L’EPIDE m’a permis de croire en moi et dans mes projets et même au dela : être curieux du monde professionnel, progresser à travers les ateliers proposés au centre (informatique, code de la route, remise à niveau, sport). Pour résumer, j’ai eu une formation accélérée. L’EPIDE m’a fourni les outils pour être autonome et être préparé au monde du travail.

J’ai trois conseils à leur donner : croire, découvrir et apprendre. Je pense que ces trois verbes résument ce que j’ai appris à l’EPIDE.

Quel a été votre parcours professionnel après votre départ de l’EPIDE ?

Après l’obtention de mon CQP APS et de mon SSIAP1, j’ai travaillé en tant qu’agent de sécurité. J’ai pu me professionnaliser dans ce domaine et évoluer rapidement. Par la suite, j’ai intégré la Poste, en tant que responsable de la sécurité, une expérience qui fut enrichissante et qui me permit d’évoluer professionnellement et humainement.

Votre parcours à l’EPIDE a-t-il eu un impact dans votre vie personnelle ?

Mon parcours m’a donné de la stabilité, de l’équilibre. Je suis plus serein, j’ai eu un cadre de vie plus structuré et une meilleure appréhension de la vie et des problèmes du quotidien.

Quelles sont vos ambitions pour les prochaines années ?

Je me lance dans un nouveau projet professionnel. Je suis en dernière année de BTS Management opérationnel de la sécurité à Paris. C’est un BTS qui forme aux métiers d’encadrement d’agents de sécurité dans une entreprise de sûreté ou dans une administration publique. Je suis en formation avec la SNCF. Mon ambition est de devenir responsable de quai et par la suite, de continuer mes études en licence professionnelle SBP (sécurité des biens et des personnes).

L’EPIDE m’a redonné de la confiance et de l’ambition, j’ai l’envie d’évoluer professionnellement ; j’essaie de le faire depuis mon départ du centre, et je m’en donne les moyens.

 

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