Ancien volontaire du centre EPIDE de Montry
« J’ai intégré l’EPIDE parce que je ne savais pas quoi faire de ma vie. J’avais du mal à trouver un travail ou une formation tout seul. Et puis j’étais surtout trop feignant !
J’ai abandonné l’école en 2012 en BEP sanitaire et social. Pendant trois ans, avant l’EPIDE, je n’ai rien fait du tout. Je traînais dans mon quartier, je tenais les murs, rien d’autre.. Ma mère ça la dérangeait de me voir à la maison ou à trainer dehors. Elle me disait qu’il était temps que je trouve du travail ou une formation.
En 2015, j’ai découvert l’EPIDE grâce à une connaissance. Le cadre structurant, d’inspiration militaire, m’a plu. J’étais curieux, ça m’a tout de suite attiré. La première semaine était quand même compliquée, il fallait s’adapter. On se pose plein de questions, on se demande ce que l’on fait là. Mais une fois les premiers jours sont passés, on comprend mieux, on se fait des amis, on s’ouvre un peu plus. Aujourd’hui, je sais que si j’avais arrêté l’EPIDE, j’aurais gâché mon avenir.
Au bout de quelques mois, je suis sorti avec un CDI dans la manutention et mon permis de conduire en poche. Même si mon travail ne me plaît pas tous les jours, je suis motivé. Je sais que si je veux changer, je n’aurais pas de problème à en trouver un autre grâce à ce que j’ai appris à l’EPIDE.
Je n’y crois toujours pas du chemin que j’ai parcouru. J’ai toujours l’impression que c’était hier l’EPIDE. Ça a carrément changé ma vie, radicalement. Mon comportement, ma façon de voir les choses, même mon langage. Ça a joué un grand rôle dans ma vie. J’en suis très reconnaissant.
Quand je parle de l’EPIDE autour de moi, je dis aux jeunes de ne pas hésiter. C’est une chance qu’il ne faut pas louper. L’EPIDE ne peut apporter que du bien. Il n’y a rien à perdre, mais tout à gagner. »