Ancien volontaire du centre EPIDE de Bourges-Osmoy
« Je suis resté inactif pendant plusieurs années avant l’EPIDE. Je n’ai rien fait pendant deux ans. J’ai eu des problèmes familiaux, et je n’étais pas d’humeur à chercher du travail. Pendant un an et demi, j’ai même vécu chez une amie.
J’ai voulu me reprendre un peu en main, mais je n’avais pas d’expérience professionnelle, je n’intéressais personne. J’ai réussi à intégrer un service civique à la croix rouge pendant 7 mois. Ensuite, j’ai recommencé à chercher du travail, pendant plusieurs mois, sans vraiment de succès. Je n’étais pas difficile pourtant. J’aurais pris n’importe quel travail. Quand on doit payer son loyer et remplir son frigo, on ne réfléchit pas trop…
Sans l’EPIDE, je ne sais pas où je serais aujourd’hui. Avant, trouver un emploi n’était pas simple. J’avais besoin d’un coup de pouce pour faire les bonnes démarches et reprendre un train de vie normal. En rejoignant l’EPIDE, j’avais pour idée de rentrer dans l’Armée de terre. Cela me permettait aussi de découvrir un cadre ressemblant à l’armée. J’étais impatient. Le cadre m’a remis droit, redonné un rythme quotidien et m’appris à revivre en collectivité.
Pendant mon parcours EPIDE, je suis resté ouvert à d’autres opportunités. J’ai découvert l’entreprise Veolia pendant une journée de présentation des métiers de l’eau. J’ai adoré. J’ai réussi à trouver grâce à l’EPIDE une formation en alternance métier de l’eau, chez Veolia. J’aimerais bien travailler dans la production d’eau potable. Ça a été dur de reprendre une formation, mais quand on a envie de quelque chose, on s’accroche.
L’EPIDE m’a vraiment donné la motivation pour avancer dans la vie. J’ai découvert que l’on pouvait rebondir après un échec. Peu importe ce qu’on a pu faire dans le passé, l’EPIDE c’est une chance d’avoir un nouveau départ.»