Des jeunes, acteurs de leur avenir

 Wilna, ancienne volontaire de l’EPIDE : « La Police Nationale ? Je m'y voyais déjà ! »

Après Clarisse et Sirine, l’EPIDE vous présente le troisième et dernier portrait d’une série d’articles sur des jeunes femmes qui se sont engagées à l’EPIDE avant de rejoindre la Police Nationale. Empathie, souci de l’autre et de sa sécurité, Wilna avait une réelle vocation. L’EPIDE lui a permis de la réaliser.

Quand elle observe Wilna captivée devant la présentation d’un stand de la Police Nationale à Pontault-Combault, Kathleen Guillemin, conseillère en insertion professionnelle du centre EPIDE de Montry sait ce qu’il faut faire : lui proposer un stage dans la Police Municipale.

« Ma conseillère, Madame Guillemin, avait tout compris, raconte Wilna aujourd’hui, quand elle m’a vue ce jour-là à Pontault-Combault, j’étais absorbée, j’étais dedans ! ». L’histoire de Wilna, née en Guyane et volontaire au centre EPIDE de Montry en 2018, est l’histoire d’une vocation.

À 12 ans, Wilna veut déjà intervenir pour aider les personnes en détresse. Un événement l’impressionne. Malgré son jeune âge, elle appelle elle-même la police lors d’un problème de violence conjugale. Cette intervention la marquera : « J’étais étonnée d’abord par la vitesse d’intervention, puis par les attentions portées à la victime. Les agents étaient sécurisants, rassurants et lui donnaient des informations… Je me disais que je voulais faire pareil. »

De la Mission Locale à l'EPIDE

Les années passent et Wilna garde l’idée d’intégrer un métier de la sécurité. Arrivée en Métropole, elle s’inscrit dans une Mission Locale qui lui propose de se rendre à un Forum des Métiers près du Stade de France. Le stand de l’Ecole de la deuxième Chance la retient un temps mais cela ne correspond pas à ses attentes. Les contraintes de l’armée de terre ne conviennent pas à sa situation car elle est déjà mère de famille. Elle cherche des informations sur la Gendarmerie ou la Police Nationale et plus précisément pour s’inscrire aux concours… Elle passe un peu vite devant le stand EPIDE… Madame Legros, en charge du stand, l’intercepte et lui propose de découvrir le dispositif lors des Journées Portes Ouvertes. Cela sera un tournant dans la vie de Wilna.

Très vite, Wilna découvre l’EPIDE et s’inscrit au centre de Montry. Tout s’enchaîne car l’EPIDE correspond à ses attentes : avant tout se préparer aux concours ! Au début, c’est un peu compliqué de s’adapter à vivre avec du monde : « Nous étions trois par chambres. Mais tout s’est bien passé. Je ne suis pas du genre à faire des vagues. Je suivais les consignes. À l’EPIDE, si tu suis les consignes, tout se passe très bien. J’ai rencontré des volontaires qui avaient des parcours de vie très différents. Certains sont devenus des amis. »

"Je me suis retrouvée au cœur du métier"

À l’EPIDE, Wilna prend confiance en elle : « J’étais une personne différente quand je suis sortie. Je n’avais pas la même posture, j’avais plus d’assurance, plus de confiance. J’avais peur de l’échec en arrivant. J’ai appris à aller chercher ce que je voulais. »

Madame Guillemin, Conseillère Insertion Professionnelle, accompagne attentivement Wilna dans ses démarches. Le stage avec la Police Municipale de Pontault-Combault sera le deuxième temps fort de son parcours :

« Je me suis retrouvée au cœur du métier, explique Wilna. En observation avec une patrouille pour de la sécurité routière, sur les stands de tir…. J’apprenais aussi à rédiger des procès-verbaux. C’était bien, les chefs étaient super sympas. Quand on est vraiment dedans, on voit l’envers du métier. Quand on est dans ces situations et que l’on veut continuer, ça veut dire que l’on est à sa place ! »

"L’EPIDE m’a permis de forger mon caractère "

À l’EPIDE, Wilna suit donc son chemin tout tracé. Elle passe son permis et enchaîne les réussites aux concours (Cadet et ADS, Adjointe de Sécurité). Elle passe le sport, la visite médicale et l’oral pour les deux concours. « Pour réussir les concours, il faut aussi passer une enquête de moralité, avoir un casier judiciaire vierge, précise Wilna. L’EPIDE m’a permis de forger mon caractère pour aller au bout de mes ambitions. Et puis pour moi c’était le tremplin idéal. Tu dois être rigoureux pour réussir à l’EPIDE. Tu te lèves tôt, tu fais ton lit, tu as une journée bien remplie. Après l’EPIDE, suivre les règles à l’école de la Police Nationale ou ailleurs, c’est plus facile ! »

Tout est allé vite entre son passage à l’EPIDE et son travail aujourd’hui. Wilna a passé trois mois à l’école de la Police Nationale et maintenant elle travaille dans une brigade. Il ne lui manque plus qu’une épreuve pour passer son concours de Gardienne de la Paix. La suite ? Wilna l’envisage avec enthousiasme et ambition comme toujours : « Il y a plein de possibilité dans la Police Nationale. Pourquoi pas travailler pour la brigade des stups ! C’est difficile, il faut s’entraîner mais à mon âge, c’est possible ! »


RETROUVEZ AUSSI LES PORTRAITS DE CLARISSE ET DE SIRINE


À noter : pour Adjoint de Sécurité et Cadet de la République, les inscriptions sont actuellement ouvertes !
Cliquez ici : https://www.devenirpolicier.fr/inscriptions

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