Des jeunes, acteurs de leur avenir

Portraits : 3 femmes pleines d'avenir !

Des parcours très différents, mais une volonté commune. Chancella, Fatima et Marion ont choisi l'EPIDE pour définir leur projet professionnel et trouver leur voie.

Chancella, Fatima et Marion sont arrivées à l’EPIDE de Lyon-Meyzieu en janvier 2022. Les trois jeunes femmes ont profité du forum du GEIQ Auvergne Rhône Alpes (Groupement d’Employeurs pour l’insertion et la qualification) au mois d’avril, pour découvrir des opportunités d’emploi. L'occasion pour ces volontaires de confirmer leur projet et de se créer un réseau professionnel.

De l’expérience et de l’ambition

Des parcours de vies différents, mais des ambitions communes, c’est ce qui lie Chancella, Fatima et Marion. Motivées et courageuses, elles aspirent à devenir autonomes, qualifiées et être bien préparées au monde du travail.

Chancella, est un modèle d’abnégation, originaire de Centrafrique, elle est arrivée en France en 2018. Elle a suivi une remise à niveau en français et a obtenu son DEFL niveau B1. Elle ne s’est pas arrêtée là ! Elle a décroché un CAP Assistance Technique Milieu Familial et Collectif dans le but de devenir auxiliaire de vie. Elle a ensuite goûté aux métiers de la restauration collective.

Fatima, quant à elle, a souhaité suivre des études à l’université. Elle a entamé un cursus dans la gestion avec l’obtention du Bac Professionnel STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion).  Elle s’est inscrite à l’université en licence AES (Administration Economique et Sociale) pour exercer le métier de gestionnaire. mais n'a pas poursuivi ce cursus.

Marion est détentrice du CFG (Certificat de Formation Générale), elle souhaitait travailler dans le domaine de la sécurité ; elle a obtenu son CQP APS (Certificat de Qualification Professionnelle Agent de Prévention et de Sécurité) et le SSIAP1 (service de sécurité incendie et d'assistance à personnes). Elle a exercé le métier d’agent de sécurité pendant une année.

A la recherche d’une stabilité personnelle et professionnelle

Ces trois volontaires ont décidé d’intégrer l’EPIDE pour avoir un projet professionnel viable, durable et stable. Chancella confirme :

« Je travaillais en restauration collective, je n’arrivais pas à décrocher un poste à temps plein ; la plupart du temps, j’étais en temps partiel, ce n’était pas suffisant pour moi. J’ai décidé de m’inscrire à l’EPIDE car je veux trouver un travail qui me correspond, qui me plaît. »

Marion abonde dans ce sens :

« Après avoir obtenu mes certifications, j’ai travaillé un an dans la sécurité. J’ai arrêté car c’était trop compliqué. Je n’étais pas forcément bien intégrée dans la structure qui m’employait, j’ai perdu mon logement, je n’arrivais plus à m’en sortir. J’ai décidé de venir à l’EPIDE pour essayer de m’en sortir et avoir une vie plus saine. »

Fatima valide les dires de ses camarades :

« Je me reconnais en Chancella et Marion. Je suis venue de Mayotte pour intégrer une licence d’administration économique et sociale, je n’ai pas pu valider ma première année. Je me suis rendue à la mission locale afin d’établir un bilan de compétences. Je me suis intéressée au métier d’ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles). J’ai entendu parler de l’EPIDE et je suis venue pour concrétiser mon projet. »

  

Lors de ce forum des GEIQ, les attentes étaient grandes pour ces volontaires, elles souhaitaient confirmer leur projet professionnel et pourquoi pas décrocher un stage ou une formation. Elles ont pu rencontrer des professionnels de l’industrie, du paysage, de la propreté, du transport et de la logistique, de la santé sociale et de l’aide à la personne, du BTP, du loisir et du tourisme.

De belles perspectives

Parmi les trois jeunes femmes, l’une d’entre elles a trouvé son bonheur, il s’agit de Chancella. Elle a rencontré sur un stand, une formatrice d’un centre de formation préparant au métier d’aide-soignante. Elle précise :

« C’était agréable ce forum car j’ai trouvé ce que je voulais faire. Je viens de trouver une formation de dix-huit mois pour devenir aide-soignante. Avec ma conseillère d’insertion, on a pu entamer les démarches et je démarre en septembre, je suis contente ! »

Fatima se trouve également intéressée par cette formation, elle déclare : 

« Le métier d’aide-soignante m’intéresse, je vais me documenter pour voir si ça peut me convenir mais mon projet de devenir ATSEM reste la priorité. »

 

Les volontaires ont décidé d’être actrices de leur parcours et de concrétiser les opportunités qui se sont présentées:

Marion, à la suite d’un speed dating professionnel lors de la JDIP (Journée Dynamique de l’Insertion Professionnelle) à l’EPIDE, a obtenu un entretien. Cet entretien a débouché en mai sur un emploi en tant qu’agent de sécurité chez l’enseigne Boulanger.

Fatima poursuit ses rêves de devenir ATSEM et commence un stage dans une crèche de la région lyonnaise. Elle devrait commencer sa formation dès septembre.

Quant à Chancella, elle a décroché un stage de 3 semaines en tant qu’aide-soignante, qui s’est avérée positif, elle démarre sa formation dès septembre à Annecy.

 


Article rédigé par Mamadou DIARRA, formateur d'enseignement général au centre EPIDE de Lyon-Meyzieu (69)­­

 

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