Des jeunes, acteurs de leur avenir

Benjamin, de volontaire à scaphandrier !

Entre le choix du cœur et celui de la raison, il n'est parfois pas simple de trouver sa voie professionnelle. Benjamin a, quant à lui, réussi à se former au métier qui lui plaît, et aspire à devenir scaphandrier. Découvrez son parcours.

Benjamin est arrivé au centre EPIDE de Combrée (49) avec un projet : s’engager dans l’armée. Il a choisi l’EPIDE pour bénéficier d'une remise à niveau sur les savoirs de base et aussi pour reprendre confiance en lui. Un projet professionnel qui a évolué pour s'orienter vers un métier passion au sein d'un environnement, cher au coeur de Benjamin : la mer.

Faire de sa passion un métier

Dès le début de son parcours d'insertion, Benjamin a assisté à une information collective « armée ». Cette présentation des métiers des armées lui alors fait prendre conscience que cette orientation ne lui convenait pas. Sur le média social You tube Benjamin a découvert des vidéos présentant les métiers de la mer. Originaire de l’île de la réunion et passionné de natation en mer, la présentation du métier de scaphandrier* a alors retenu toute son attention. En effet, ce métier va lui permettre de faire de sa passion un métier.

« Etre dans l’eau, c’est mon environnement ». 

Véritable déclic, cette découverte de ce métier méconnu a incité Benjamin à partager et échanger autour de ce nouveau projet professionnel avec sa conseillère en insertion professionnelle. Doté d’une grande motivation, il s’est inscrit et a financé lui-même ses cours à l’école de plongée « La bulle » située à Angers (49) faisant ainsi preuve d'une grande autonomie.

« Pendant 6 mois, j’ai effectué des séances intensives me permettant d’acquérir 3 niveaux de plongée. Aujourd’hui, je peux plonger en toute autonomie jusqu’à 60 mètres de profondeur. »

Au cours de son accompagnement à l’EPIDE, Benjamin a eu l’opportunité de réaliser un stage au sein de l’entreprise TETIS, spécialisée dans le BTP génie maritime à Lorient (56). Cette mini-expérience lui a permis d’observer de plus près le métier de scaphandrier et d’échanger avec des professionnels. Comme en témoigne Benjamin, « c’est un métier qui bouge beaucoup et les missions peuvent être variées. On apprend énormément aussi bien sur le volet de la mécanique que dans la pose de béton ou métal. Selon la tâche confiée, le scaphandrier travaille dans l’eau entre 2 et 6 heures par jour. Ce job, c’est du travail de BTP dans un univers aquatique ».

Malgré des conditions de travail qui peuvent parfois être difficile, Benjamin est resté déterminé plus que jamais et s'est donné les moyens de réussir dans la mise en œuvre de son projet.

Un projet, entre rêve et réalité

En parallèle de ses cours de plongée, Benjamin a entamé, avec le soutien de Jessica Nouveau, sa conseillère en insertion professionnelle, des démarches pour s’inscrire dans une formation de scaphandrier travaux publics au sein de l’ AFPA de Lorient. Après avoir complété le dossier d’inscription, Benjamin a été reçu par le centre de formation afin d’exposer ses motivations. Les conditions d’entrée en formation passent également par une aptitude médicale avec notamment l’examen physique pour la plongée.

Aujourd'hui, après avoir validé toutes les étapes, Benjamin débute sa formation qui se déroulera les 10 premières semaines à Pleumeur-Bodou(22) puis les 10 suivantes à Lorient.

 


*Un scaphandrier est un plongeur sous-marin effectuant des explorations, des inspections ou des travaux subaquatiques. Les scaphandriers peuvent travailler dans différents domaines, tels que le génie civil, le génie militaire, le forage ou la production gazière ou pétrolière. source Wikipédia

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